L’alarme, le cauchemar de tous, mais en même temps, le salvatrice de tous. Sans l’alarme, qui pourrait arriver à temps à chaque rendez-vous? Les réveils sont une invention relativement récente. Jusqu’au début du XXe siècle, en effet, ils étaient souvent trop chers ou trop peu fiables. Malgré cela, depuis la Première Révolution industrielle, de nombreuses personnes devaient respecter des horaires de travail, en commençant à travailler à l’usine. Comment se réveillait-on avant qu’ils n’inventent l’alarme?
Avant que les alarmes soient fiables, il y avait le travail de “frappeur“.
Le travail du frappeur servait à réveiller les gens, et a duré au moins jusqu’en 1920. En particulier dans les pays britanniques, il était connu comme “knocker-up” o “knocker-upper“.
C’était le travail d’ des hommes et des femmes âgés, ou des policiers qui voulaient arrondir le salaire.
Ces professionnels passaient au tamis les rues de la ville, armés de bâtons et de sifflets, réveillant ainsi tous les ouvriers endormis. Après un petit paiement, une sorte d’abonnement, chaque jour le frappeur stationnait sous les fenêtres et, à l’heure choisie, il avait l’habitude d’utiliser une tige, pour tapoter sur le verre. La figure du frappeur était assez connue, nous la trouvons dans plusieurs livres, comme “Grands Espoirs” de Charles Dickens.
Cette figure disparut rapidement dans les années 1920, lorsque l’histoire de l’éveil commença. Ce petit objet devint un produit de masse. Malgré cela, il y avait des représentants qui continuèrent avec la “mission de réveil” pendant plusieurs décennies, entrant ainsi dans l’histoire.
C’est le cas de Doris Weigand, célèbre au Royaume-Uni, qui a dirigé sa profession jusqu’aux années 1950. Reste une question éternelle: qui réveillait les frappeurs?
L’invention du réveil
De toutes les inventions modernes, le réveil est le plus méprisé dans le monde. L’alarme est un tintement matinal, qui nous secoue inconfortablement de notre sommeil. Cela aide beaucoup à revenir à la réalité des rêves.
Le réveil, tel qu’on le connaît aujourd’hui, est une invention de 1787, de la main d’un l’horloger américain, Levi Hutchins. Le dispositif lui servait pour des raisons personnelles de travail, il était contraint de se lever avec précision à 4 heures du matin, heure où il n’y avait pas de lumière. Mais le Français Antoine Redier fut le premier à breveter un réveil mécanique réglable, en 1847.
En laissant de côté les réveils collectifs, comme les clochers de la ville, l’une des révolutions les plus importantes, dans le développement des montres fut l’invention des ressorts. Celles-ci permirent de réduire la taille des montres, au point de les transformer en objets domestiques. Dans certains cas, de chambre, littéralement. Un exemple en était le réveil d’Alarum Bedstead, incorporé dans le lit lui-même. Elle fonctionnait avec un mécanisme assez complexe, mais Comment se réveillait-on avant qu’ils n’inventent l’alarme?extrêmement efficace: il sonnait d’abord la cloche, puis, si nécessaire, il enlevait automatiquement les couvertures du lit et commençait à faire bouger le matelas. Drôle, mais pas pratique.
Seth Thomas Junior a conçu un réveil de chevet. Seth était à la tête de l’entreprise horlogère familiale déjà bien établie (la Seth Thomas Clock Company, fabricant de la célèbre montre du Grand Central Terminal de New York). C’est pourquoi, probablement, dans le vaste univers des inventions des réveils, c’est ce brevet qui est connu comme le meilleur, même s’il n’était pas un dispositif aussi révolutionnaire.
