Les questions des enfants peuvent parfois être très embarrassantes et difficiles. Les premières années de croissance sont – bien sûr – les plus importantes pour un enfant, en ce qui concerne la découverte du monde qui les entoure. Après avoir conquis l’utilisation correcte du langage (en particulier sémantique et syntaxe, puisque la pragmatique arrive un peu plus tard), les enfants se consacrent à absorber autant d’informations que possible. Mais combien de questions les enfants posent-ils?
Une étude britannique a révélé que les questions les plus fréquemment posées sont celles des enfants de 4 ans. Ils posent entre 300 et 400 questions par jour. Pour une moyenne de 26 par heure!
Selon l’étude, les plus curieuses sont les filles de 4 ans qui peuvent poser jusqu’à 390 questions par jour. Les garçons de 9 ans se limitant à 144 questions. Et si les questions sont assez simples quand on est enfant, avec l’âge, les choses peuvent devenir vraiment difficiles pour les parents, aux prises avec des questions qui demandent des réminiscences scolaires, désormais perdues.
L’avantage des bombardements de questions
Mais il y a un avantage pour les parents: répondre aux questions des enfants, forcer le cerveau et les neurones à faire un entraînement supplémentaire intéressant.
Plus que des jeux de logique ou des énigmes! Devoir répondre à des questions complexes oblige les parents à aller chercher des notions oubliées, à reprendre en main les vieux livres ou à faire des recherches sur internet, pour donner une réponse correcte. En effet, selon l’étude, 82% des mères utilisent Wikipédia ou d’autres sites, pour chercher des réponses.
Et même si les questions des enfants ne sont pas toujours “difficiles” pour nous, les adultes, ce qui peut être compliqué est la façon de définir une réponse adaptée à un enfant. Pour qu’il comprenne le concept, et surtout, qu’il n’entame pas sa naïveté, il faut faire attention et utiliser la juste délicatesse.
Ce qui est sûr, c’est qu’être parent nous force à nous engager, à un moment donné, à répondre à des questions existentielles. Comme celles sur le sens de la vie et de la mort, sur la sexualité ou des questions absurdes, curieuses, drôles ou vraiment embarrassantes (surtout quand elles sont posées sans pudeur en public).
Enfin, pour les parents, parfois les choses peuvent devenir vraiment difficiles, même ennuyeuses. Parce que les questions des enfants obligent les parents à faire face à des questions non résolues, sur lesquelles on pensait avoir mis une pierre. Bien sûr que non.
Curiosité: l’âge des “pourquoi” et comment répondre
La curiosité des enfants n’a pas de limites, et les parents le savent bien. En particulier, à partir de 3 ans, les enfants entrent dans ce qui est populairement défini comme “l’âge des pourquoi“.
L’un des plus grands cadeaux qu’un adulte puisse faire à un enfant, est d’écouter ces questions et d’essayer de répondre clairement.
Encourager la curiosité d’un enfant est essentiel pour stimuler le cerveau. Cela l’aide à surmonter l’anxiété, et donnera cette confiance, qui améliorera ses relations interpersonnelles. En outre, il augmentera sa capacité d’apprentissage, le rapprochera également de la lecture et le guidera sur un chemin, ce qui l’amènera à chercher lui-même les réponses à ses questions.
Lorsqu’un enfant pose une question, le premier conseil est de répondre par une autre question. Par exemple, «Qu’en penses-tu?» ou «Que penses-tu qu’il s’est passé?». Utiliser cette méthode encouragera votre enfant à essayer de donner sa réponse, qu’elle soit bonne ou mauvaise. Cela lui apprendra à réfléchir à ce qu’il observe, ce qui suscite la curiosité et le doute.