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En quoi consiste le régime de la longévité de Cornaro?

Un couple de personnes âgées heureux embrassant dans une prairie

Alvise Cornaro était un écrivain, lettré et mécène italien. Né à Venise, il est surtout connu pour son traité sur la longévité et l’importance de la sobriété et du sens de la mesure. En 1511, après la disparition de son oncle, il se retrouve seul héritier de ses propriétés conséquentes. Après avoir tenté, en vain, de se faire reconnaître comme noble, il décida de gérer ses intérêts avec une grande intelligence. Il se consacre à l’agriculture, la plomberie et l’architecture. Il fit construire des villas et d’autres bâtiments, se consacrant à diverses œuvres d’assainissement dans les territoires de Venise, comme les barrages. Mais en quoi consiste le régime de la longévité de Cornaro?

Après une vie malsaine, hédoniste et épuisante, Cornaro fit un régime particulier qui lui permit de vivre jusqu’à 100 ans.

Quand il avait environ 40 ans, Cornaro se retrouva épuisé et en mauvaise santé, une condition qu’il attribua à son mode de vie hédoniste. Jusqu’à cet âge, en effet, il avait mangé, bu et consommé des rapports sexuels de manière excessive. Ses médecins étaient d’accord, et lui conseillèrent d’adhérer à un régime de restriction calorique, axé sur la “quantification” des aliments ingérés.

Portrait d’Alvise Cornaro de Jacopo Tintoretto

Le régime de la longévité

Cornaro a commencé à manger seulement 12 onces de nourriture par jour (350 gr). Il se nourrissait principalement de pain, d’œufs, de viande et de soupe, ajoutant à ces aliments, 20 onces de vin (414 ml).

Quand il fut plus âgé, Cornaro publia “Discours de la vie sobre“, dans lequel il décrivait son régime alimentaire, et proposait aussi une reconceptualisation de la vieillesse. Le livre, qui eut un grand succès, s’opposait à la vision de la Renaissance de la vieillesse, dont on soulignait les aspects négatifs. Après sa conversion au nouveau mode de vie holistique, Cornaro resta en bonne santé, jusqu’à la vieillesse.

Friedrich Nietzsche critiqua sa publication, affirmant qu’Alvise Cornaro avait confondu la conséquence, avec la cause. Il soutenait que le régime de Cornaro n’était pas la cause de sa longue vie. Mais la cause de sa longue vie, c’était la raison de son alimentation.

Cornaro soutenait que la longévité était une sorte de don divin. Il rejeta la thèse ascétique, selon laquelle l’homme devait souffrir dans cette vie, pour obtenir le salut dans la “suivante”. Il soutenait en effet, qu’il n’y avait aucune raison pour qu’on ne puisse pas jouir à la fois, de l’existence terrestre et de l’existence céleste.

Curiosité: longévité – mythe ou réalité?

Par régime de longévité, on n’entend pas un style alimentaire particulier. Mais un ensemble de choix alimentaires qui, avec d’autres facteurs, semblent contribuer à prolonger la vie.
Un de ces facteurs est certainement l’endroit où l’on vit. En fait, il y a certaines zones, où il est fréquent d’arriver à un âge à 3 chiffres.
Dans cette recherche ou ce voyage, ils ont identifié une série de lieux (pour être précis 5) appelés zones bleues, c’est-à-dire des endroits où l’espérance de vie est beaucoup plus élevée que la moyenne mondiale. Ces endroits sont:

  • La région de l’Ogliastra, en Sardaigne;
  • Okinawa, au Japon;
  • Ikaria, en Grèce;
  • Nicoya, au Costa Rica;
  • Loma Linda, en Californie.

Dans chacune de ces localités, les centenaires affirment préférer certains aliments, par exemple les légumes, les haricots, les pommes de terre, c’est-à-dire des aliments naturels toujours riches en vitamines et minéraux précieux.

Le secret

Le secret du régime de la longévité n’est rien de plus que du bon sens.
Les habitants des Zones Bleues préfèrent pour leur alimentation, les légumes et les fruits d’origine locale, cultivé comme autrefois, si possible sans pesticides ou autres produits chimiques nocifs. De plus, la plupart de ces personnes cultivent des légumes et des fruits dans leur propre jardin, 100% biologique bien sûr.

Et le peu de viande et de produits qu’ils consomment vient souvent d’animaux élevés dans la cour. Ceux qui n’ont pas la possibilité de produire à la maison, cherchent à les acheter auprès d’agriculteurs et d’éleveurs locaux.
Bien sûr, il faut également tenir compte d’un certain nombre de facteurs qui renforcent le régime de longévité, tels que le mode de vie, le stress, la consommation réduite d’alcool, le sucre et la malbouffe.

Ils choisissent donc la qualité plutôt que la quantité. Ils préférent les aliments naturels et authentiques à ceux provenant de la grande distribution. Une philosophie de vie que nous partageons à 100%.

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