Les catastrophes naturelles causent chaque année un très grand nombre de victimes et des milliards de dollars de dégâts. Mais y a-t-il un moyen de les réduire? Et quelle est la tendance historique du siècle dernier? On entend de plus en plus souvent parler de catastrophes naturelles et, souvent, le coût de la réparation de leurs dommages est extrêmement élevé. Rien qu’en 2021, selon l’Emergency Event Database (EM-DAT) du Centre for Research on the Epidemiology of Disasters (CRED), les catastrophes naturelles ont fait près de 300000 victimes. Mais combien coûtent les dégâts des catastrophes naturelles?
Au cours de l’année 2021, 432 catastrophes se sont produites, causant plus de 10 mille victimes et des dommages pour 252 milliards de dollars.
Bien que ces chiffres représentent moins de 1% de la population mondiale et du PIB mondial cette année-là… Ils ont des effets indirects dévastateurs.
Quels sont les phénomènes naturels qui causent le plus de dégâts?
Les phénomènes hydrogéologiques, comme les inondations et les glissements de terrain, sont les catastrophes naturelles qui causent le plus de dégâts historiquement. La raison en est qu’elles sont fréquentes dans le temps et concernent souvent des vastes zones.
Le continent asiatique – en raison de sa topographie, de sa géologie, de son climat et de sa densité de population… A été frappé par des catastrophes de ce type, environ 3 fois plus qu’en Afrique.
Quels dommages peuvent causer?
L’impact d’une catastrophe naturelle ne se limite pas aux seules pertes économiques et humaines. Ses effets peuvent être plus durables et difficiles à quantifier et comprennent:
- chômage – en raison de la perte de tourisme,
- interruption des liaisons routières et aériennes,
- détérioration de la santé, par la pollution d’une nappe phréatique,
- migration climatique due à la sécheresse.
Prévoir – ou au moins atténuer – les catastrophes revêt une importance stratégique pour le progrès et le bien-être de notre société. Les dommages des catastrophes continuent à augmenter avec le temps et pourraient encore augmenter. C’est en raison du changement climatique, de la croissance du PIB mondial et de la population, c’est-à-dire du niveau d’exposition des personnes.
Ces paramètres ont un effet plus important sur l’augmentation des dommages liés au changement climatique. Par rapport au siècle dernier, la croissance de la population mondiale et le peuplement de zones à risque qui en résulte font qu’aujourd’hui plus de personnes sont exposées à des risques environnementaux. Cela augmente la possibilité qu’un phénomène naturel interagisse avec les habitants et les infrastructures. À cela s’ajoute un autre problème: les personnes vivant dans des zones pauvres, ont tendance à être plus exposées, que celles qui vivent dans une région économiquement plus riche.
Que peut-on faire pour réduire le risque?
En considérant le risque comme un produit de dangerosité, d’exposition et de vulnérabilité… La solution économiquement la plus rentable et technologiquement faisable, est de réduire la vulnérabilité. C’est-à-dire la propension des structures ou des personnes, à subir des dommages, pour un événement naturel ou environnemental. En utilisant les dispositions des Nations unies, nous pouvons regrouper les solutions d’atténuation des risques en deux grands groupes:
- Les mesures structurelles comprennent la réalisation de travaux de contrôle des processus. Pour example le murs pour lutter contre les glissements de terrain, des ouvrages hydrauliques, ou des bâtiments pour les zones sismiques.
- Les mesures non structurelles sont généralement peu coûteuses, voire nulles, mais peuvent prendre plus de temps. Ces mesures comprennent l’aménagement du territoire… C’est-à-dire la restriction de l’utilisation de zones à haut risque, ou le soutien de règles de conduite à suivre, en cas de catastrophe.