Le maquillage peut en dire beaucoup sur une femme et sa façon d’être parce que le visage est inévitablement la carte de visite de chaque femme. C’est pourquoi, quand une femme se maquille, elle veut communiquer quelque chose d’elle-mêmes. Elle veut donc transmettre au monde quelque chose qui la représente.
Habituellement, les femmes se maquillent pour paraître plus belles, pour se sentir plus à l’aise avec elles-mêmes. Lorsque le maquillage parvient à rendre une femme plus confiante, il joue également un rôle psychologique, augmentant le bien-être psychique. Mais depuis quand les femmes se maquillent?
L’origine du maquillage
L’histoire du maquillage commence dans l’Egypte ancienne. Ici, le maquillage avait principalement une fonction religieuse et rituelle. En fait, on croyait que la beauté était agréable aux dieux et pour cette raison, il pouvait protéger contre le mal.
C’est la principale raison pour laquelle des mélanges et des huiles corporelles spécialement fabriqués par les prêtres ont été utilisés.
De plus, on se consacrait à l’exaltation des yeux grâce à des lignes de couleur noire qui donnaient au regard un aspect allongé et en forme d’amande.
Cette couleur on obtenait à partir de métaux, de poudres, de minéraux et de graisses animales.
Dans le monde classique, les Grecs tenaient beaucoup à la beauté et aux canons esthétiques. Il y avait même des amendes pour les femmes qui osaient se présenter en public avec un aspect négligé. Nous avons des témoignages de produits de soins de la peau, préparés avec des ingrédients naturels tels que l’huile d’olive et le lait.
Plus tard, les Romains ont également appris à prendre soin de leur apparence et ont publié de nombreux manuels de beauté.
Au Moyen Âge, même l’histoire du maquillage vit une période sombre. À cette époque, en fait, les soins du corps et les pratiques cosmétiques n’étaient pas très populaires, et on ne se maquillait que lors d’occasions spéciales. C’est parce que l’Église condamnait ces pratiques et les considérait comme futiles, voire dangereuses pour l’intégrité spirituelle.
La revanche du maquillage
Pendant la Renaissance, grâce à la renaissance des arts, même les prises de pied cosmétiques. Il est revenu au goût pour le classique et pour la beauté, entendue comme perfection et harmonie.
Tout devait symboliser l’opulence, la richesse et l’abondance. Peu à peu, tout est devenu exagéré, non seulement les vêtements et les coiffures, mais aussi le maquillage (pour les hommes et les femmes). Cette période dura longtemps.
L’époque victorienne était une période dominée par un code moral strict. Des valeurs religieuses, de la modestie et de la sobriété sexuelle. Entre 1700 et 1800, les nouvelles tendances de la cosmétique voulaient un visage diaphane, un look très pâle de la peau de porcelaine.
L’utilisation excessive de maquillage n’était pas bien perçue par les classes supérieures. Il était l’apanage exclusif des actrices et des prostituées. En somme, la parfaite dame victorienne était naturellement pâle, relâchée, délicate, et utilisait le maquillage sans exagération.
En outre, la cosmétologie a connu un développement remarquable dans la seconde moitié du XIXe siècle, grâce à l’évolution de la chimie.
Jusqu’à ce jour
C’est au XXe siècle, en effet, que naissent les premières maisons cosmétiques et qui changent complètement les canons esthétiques. Plus de femmes démissionnaires et au teint pâle, au contraire! On commence à répandre l’idée qu’un teint naturel comme symbole de santé et de vivacité.
Dans les années 1950, avec un optimisme croissant après la guerre, il y a eu une véritable explosion de couleur. C’est la période des cosmétiques de porte à porte, des premiers maquilleurs et des cosmétiques légers.
Le maquillage devient le symbole de l’émancipation féminine, des contestations juvéniles et, plus tard, de l’hédonisme consumériste des années 80.
Les changements des années 2000 sont également évidents en ce qui concerne l’industrie cosmétique et l’histoire du maquillage. La nature et la technologie dominent. Avec le nouveau millénaire, le maquillage devient de plus en plus naturel non seulement dans l’effet final, mais aussi dans l’utilisation des matières premières.