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Le premier médecin qui recommanda de se laver souvent les mains: pourquoi eut-il une histoire triste?

mage en noir et blanc. À gauche le visage du médecin au premier plan, à droite une sage-femme qui se lave les mains

Ignaz Semmelweis fait partie (malheureusement) de la longue liste des personnes qui moururent, sans avoir la reconnaissance méritée. Semmelweis, né en 1818 et diplômé en chirurgie et obstétrique, travaillait dans les années 40 du XIXe siècle, à l’hôpital général de Vienne. Le médecin était obsédé par la fièvre puerpérale, une grave infection de l’utérus, qui se manifestait après l’accouchement et qui causait plusieurs décès. Il fut le premier médecin qui recommanda de se laver souvent les mains: pourquoi eut-il une histoire triste?

Semmelweis fut le premier à supposer que se laver les mains prévient la propagation des maladies. Son idée a été considérée comme folle. Il a essayé si désespérément de convaincre ses collègues, qu’il a finalement été interné dan un hôpital psy.

Le destin le plus malheureux que connut un génie incompris, est celui du médecin hongrois Semmelweis. Dont les découvertes sont célébrées depuis son stage, en tant que chef des internes de la plus grande clinique obstétricale de Vienne.

L’histoire du médecin

En avril 1847, alors qu’il travaillait sous une forme précaire, Semmelweis découvrit que la fièvre puerpérale ne dépendait pas, comme certains le pensaient, d’un déséquilibre des “humeurs” du corps humain. La fièvre puerpérale était une maladie dont on ignorait la cause et le traitement. En moyenne, elle tuait jusqu’à 40% des femmes qui accouchent à l’hôpital.
Il remarqua que cette mortalité, était beaucoup plus fréquente dans l’une, des deux divisions de l’hôpital.

Les divisions étaient identiques: mais il y avait une seule différence. Dans la première, les femmes accouchant, entraient en contact avec les étudiants du département. Tandis que dans la seconde, il n’y avait que des sages-femmes. Comme les étudiants effectuaient des autopsies sur les cadavres de femmes mortes de fièvre, le médecin eut une incroyable intuition. Il était possible que, d’une certaine manière, ils portaient la maladie aux femmes qui accouchaient, avec qui ils entraient ensuite en contact.

Le triste épilogue

Semmelweis s’est convaincu de la validité de son hypothèse, après qu’un de ses collègues contracte une infection, lors d’une autopsie. Il mourut avec des lésions similaires à celles de la fièvre puerpérale. Il ordonna ensuite aux élèves de commencer à se laver les mains avec une solution de chlorure de calcium, et les décès des patientes diminuèrent considérablement.

Cependant, les positions nationalistes du docteur, qui avait participé aux émeutes de 1848, le conduisent à être éloigné de l’hôpital. Plus tard, ses théories sur la propagation des maladies ont été accueillies avec scepticisme, même par des voix très influentes.

Semmelweis continua à faire appel, allant jusqu’à accuser les médecins qui ne le croyaient pas, d’être responsables de nombreuses morts. Il se heurta au monde universitaire de l’époque (surtout celui de Vienne) et la sienne devint une obsession, affectant sa santé mentale.
Tous les efforts furent vains : les plus grands gynécologues de l’époque considérèrent l’hypothèse de Semmelweis comme un délire. Le médecin a commencé à souffrir de troubles de l’humeur et a eu un effondrement nerveux, en 1865.
Il a été interné dans un asile psychiatrique, où il mourut – ironiquement – d’une infection.

Quelques années plus tard, lorsque Pasteur fonda la bactériologie, il fut finalement possible de reconnaître qu’il avait été un brillant précurseur.

Merci d’avoir lu “Le premier médecin qui recommanda de se laver souvent les mains: pourquoi eut-il une histoire triste?

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