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On s’embrasse plus ou moins que par le passé?

Célèbre photographie en noir et blanc d’un baiser de deux jeunes hommes donné soudainement dans les rues d’une petite ville

Aujourd’hui, nous avons un discours romantique. Mais aussi pratique… Le baiser. C’est l’un des échanges les plus intimes entre deux personnes, il sert à communiquer les sentiments profonds quand les mots ne semblent pas suffisants. Le baiser a une histoire, au sens biologique, tout comme il existe une histoire humaine du baiser. Le mot qui dans notre langue le définit, “baiser”, vient du latin basiu(m), probablement d’origine celtique. Mais revenons à l’aspect pratique… Nous voulons aborder le thème du “combien”. On s’embrasse plus ou moins que par le passé?

Le baiser comme signe d’affection, a des origines millénaires et semble provenir de l’habitude des femmes de sevrer leurs enfants en passant dans leur bouche la nourriture déjà mâchée.
Embrasser est donc un instinct très ancien (même s’il n’est pas répandu dans toutes les cultures) et s’embrasser, plus ou moins dans certaines périodes historiques, a dépendu d’influences culturelles. Interdictions, halitose et tabous

Aujourd’hui, par exemple, on s’embrasse certainement plus en public, qu’avant la libération sexuelle des années 60-70. Quand ce geste était inconvenant et même puni par la loi…
Dans le privé, cependant, le baiser était aussi répandu qu’aujourd’hui. Certains historiens soutiennent cependant que le baiser sur la bouche était beaucoup moins pratiqué dans les siècles passés, alors que l’halitose n’avait pas encore été vaincue.

Certains historiens soutiennent cependant, que le baiser sur la bouche, était beaucoup moins pratiqué dans les siècles passés, alors que l’halitose était encore en circulation.

L’origine du baiser

Selon les anthropologues, cela remonte à la préhistoire, lorsque nos ancêtres, pour nourrir leurs petits, hachaient la nourriture dans leur bouche avant de la transmettre, par une sorte de baiser alimentaire. Les amateurs qui explorent mutuellement la bouche avec la langue retrouveraient, par conséquent, le bien-être archaïque et la sensation de gratification et de confiance, de la nutrition bouche à bouche. Cela, pour les biologistes, renforcerait leur confiance et leur lien.

Même selon Freud, à travers le baiser, on retrouve la satisfaction de l’oralité de l’enfance. La bouche est le premier instrument privilégié, par lequel les enfants connaissent les personnes, les objets le monde. Les enfants portent tout à la bouche, car c’est un organe extrêmement sensible et un lieu de transit de ce qui donne le plus de satisfaction: la nourriture.

Les latins avaient trois définitions différentes pour le baiser:

  • l’osculum, représentait le respect et était employé pour l’amour filial,
  • le basium indiquait l’affection et était utilisé pour les épouses,
  • le savium était une expression de libido et on le donnait aux prostituées.

Puisque l’ancien “basium“, plus affectueux et chaste, était le générique pour la famille et les affections, c’est le seul terme qui nous soit parvenu (de là, le terme baiser).

Le baiser d’amour dans les temps

Déjà en Grèce et dans la Rome antique, ce geste était associé à l’amour. Son utilisation s’est répandue en Europe grâce à Alexandre le Grand… Mais pas en Orient, où il semble que pendant des siècles, il était inconnu et non pratiqué.

Au Moyen âge

Avec la chute de l’Empire romain, le baiser a perdu sa charge érotique, pour prendre une connotation principalement sacrée. A cette époque, le baiser avait une forte signification symbolique, pouvait sceller la paix ou sugellare pactes, déclarer union fraternelle… On pourrait comparer ça à notre poignée de main d’aujourd’hui.

Au Moyen Âge, le baiser érotique n’était pas bien vu. L’amour chevaleresque était un sentiment entièrement intérieur et presque toujours inapproprié. C’est pourquoi le baiser ne trouvait pas sa place dans cette période de l’histoire. En effet, les poèmes d’amor cortesem parlent beaucoup de regards d’amour, mais peu de baisers passionnels.

Après le Moyen Âge

Avec le déclin des idées médiévales, l’art et la poésie cessent d’être purement sacrés. L’amour a cessé d’être un “acte de péché” et on a commencé à profiter des moments agréables de l’existence.

Entre les XVIIe et XVIIIe siècles, le baiser devenait l’expression de la tendresse et de l’amour galant. Il a été élu comme symbole d’amour à partir de la période du Romantisme, ce qui en a fait une véritable icône de culte, qui est arrivée jusqu’à nos jours.

Mais c’est au XXe siècle, avec la photographie et le cinéma, que le baiser s’est répandu partout dans le monde. Et nous le voyons nous-mêmes… Dans quel film d’amour y a-t-il une fin sans baiser?!
Cette coutume n’était pas évidente dans le passé, bien que pour nous aujourd’hui, c’est une habitude trop connue.

Merci d’avoir lu “On s’embrasse plus ou moins que par le passé?

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