La carrosserie d’une nouvelle voiture flamboyante, un diamant ou la finition brillante d’un smartphone de dernière génération… Ont tous quelque chose en commun qui nous fait perdre la tête. Quel est le ressort qui déclenche la fascination pour le scintillant? Pourquoi sommes-nous attirés par les choses brillantes?
Question de départ: “Ce qui attire dans l’aspect brillant du matériau, n’est-ce qu’une conséquence de la valeur, en raison de la désirabilité esthétique?
On suppose qu’il y a un lien entre l’éclat et la recherche de l’eau. Peut-être que notre béguin pour les choses brillantes réside dans un désir primitif d’eau.
Certaines recherches examinent la question d’un point de vue évolutif.
Il y a plusieurs années, quelques premières études, menées par Vanessa M. Patrick, de l’Université de Houston, suggéraient que les enfants soumis à des stimuli scintillants, avaient tendance à les lécher. Par exemple, ils léchaient des plats brillants et non des plats mats, et il en allait de même pour les jouets.
Les études qui l’affirment
Le Dr Patrick, se demanda ce qui pouvait se cacher derrière cette découverte. L’étude réalisée, tend à étayer l’hypothèse selon laquelle cette attraction est liée à l’eau douce, comme source de subsistance. Le fait que des jeunes enfants soient attirés par des objets brillants, suggère que cet intérêt n’est pas appris culturellement… Donc, une attraction non seulement liée au sens visuel (l’esthétique du matériau) ou au sens tactile, mais à des facteurs biologiques innés.
L’étude se compose de 6 recherches différentes avec des testeurs adultes et enfants. Il montre que l’attrait pour le lucide agit indépendamment de l’âge et qu’il n’est donc pas exclusivement lié au “luxe“, comme le proposent continuellement les médias.
Une série d’expériences a confirmé que la préférence pour les choses brillantes concerne tout le monde. Pas seulement les adultes, mais les enfants de tous âges. Pour cela, il ne peut pas être une association avec la richesse et la “belle vie“.
Expériences.
Une des recherches a été menée sur des sujets qui ont été invités à ne pas boire de liquide. On a en effet mis en évidence l’accentuation d’une préférence très nette pour les matériaux brillants, chez les sujets qui avaient soif. Ce qui brille rappelle de manière innée l’eau: source primaire de subsistance pour l’homme, substance qui permet la vie.
Il s’agit donc d’une nouvelle vision, qui peut ouvrir des fronts d’étude très intrigants. Tant dans le domaine de la subjectivité que de la perception, ainsi que de l’intérêt biologique et culturel pour les objets qui reflètent la lumière.
La perspective pourrait modifier de fait l’enquête gemmologique, en élargissant le spectre du domaine plus traditionnel de l’objectivité des simples propriétés minéralogiques.
Les gemmes ne font pas la différence
Pourquoi sommes-nous attirés par les choses brillantes? Peut-il dépendre de la valeur des pierres précieuses?
CNN a récemment relancé l’étude dans un article consacré aux pierres précieuses. On est en train de dépasser le concept, selon lequel, seule la beauté intrinsèque de la pierre précieuse, la rendrait si attrayante à nos yeux.
Les pierres précieuses ne nous attirent pas simplement par leur brillance. Derrière chaque gemme, chaque bijou, il y a une histoire unique et unique, aussi rare que le matériau dont elle provient.
Pas seulement la grande histoire des bijoux des puissants souverains du passé ou des divas du cinéma ou des pièces de records… Mais aussi l’histoire la plus modeste et souterraine de chaque pierre.
L’histoire de la mine d’où ils sont extraits (et du mineur qui l’a recueilli pour nous), l’histoire du coupeur qui lui donne une vie. Comme elle attire aussi, l’histoire du bijoutier qui la travaille.