Pour commencer donnons un contour à ce mot, surtout utilisé sur le terrain de sport, plus précisément dans le football.
Vous avez sûrement entendu parler des hooligans des différents supporters anglais. Qu’est-ce que le terme Hooligans?
Le terme hooligan vient de la langue anglaise et désigne un individu rebelle et violent. À partir des années 60 du siècle dernier, le mot a été introduit dans le football. Il classe les supporters les plus indisciplinés et les plus agressifs des équipes du Royaume-Uni.
L’origine du terme “hooligan”
Il existe plusieurs théories sur l’origine du terme hooligan. Certains disent que ça vient de l’expression “Hooley’s gang“, une bande de voyous de Londres. Alors que, pour d’autres, il pourrait avoir été hérité du nom du criminel irlandais Patrick Hooligan ou de la famille irlandaise “Houlihan”, de la réputation discutée et sanglante.
Dans les stades anglais, un nouveau type de supporter étroitement lié au mouvement skinhead est apparu. Il était facilement reconnaissable grâce à des caractéristiques spéciales. Cheveux rasés, jeans Levi’s, chemise Ben Sherman et, aux pieds, Dr. Martens avec une pointe de fer strictement visible.
Le mouvement skinhead, depuis les stades anglais, s’est rapidement répandu dans tous les stades d’Europe. Il compta parmi ses rangs de jeunes partisans de la classe ouvrière. Les skinheads n’étaient pas des groupes politisés mais se présentaient comme anarchistes. Ils se battaient contre n’importe quelle faction ou couleur politique et nourrissaient la haine et la rancœur envers quiconque n’appartenait pas à leur système.
Le mouvement s’identifiait cependant à des courants musicaux comme le street punk ou le reggae.
Violence et affrontements
De nombreux écrivains et historiens ont essayé de trouver les causes de tels comportements. L’une d’entre elles dépendait directement de l’évolution des matchs. Il arrivait en effet que les supporters déchaînent leur colère en effectuant des invasions de terrain et en attaquant les joueurs. Ils étaient déçus par leur performance et souvent ils se battaient directement contre l’arbitre, quand ils pensaient qu’ils étaient désavantagés.
Convaincus d’avoir dépensé inutilement ce peu d’argent gagné avec tant d’efforts, provoquer des bagarres, était le moyen le plus simple de surmonter une telle frustration.
Une autre cause était liée aux sentiments d’excitation, de masculinité et de rivalité. Ils s’exprimaient à travers le jeu que les bandes de jeunes de l’époque victorienne prenaient comme prétexte pour entrer en collision avec des groupes rivaux. Des langages et des comportements de la rue étaient monnaie courante.