L’avortement est l’interruption de grossesse soit pour des causes naturelles, comme des problèmes anatomo-physiques, soit pour des causes générées. Ce processus implique la mort inévitable du fœtus. Dans les états civils, l’avortement est considéré comme un droit des femmes, qui peut être effectué dans les premières semaines de la grossesse, quand elles ne souhaitent pas avoir un enfant pour diverses raisons, plus ou moins objectives. Mais quels sont les États où l’avortement est illégal?
L’avortement “à la demande” fait l’objet de nombreuses controverses et peut soulever des questions morales. Il se produit chirurgicalement sur le désir exprimé de la femme. L’opposition à l’avortement vient souvent d’organisations religieuses. Beaucoup croient qu’il y a une lutte entre le droit de la femme sur son propre corps et le droit du fœtus à la vie. Cependant, selon les médecins, le petit ne développe pas de sens de douleur jusqu’à la 24e semaine de grossesse.
Pays où les femmes ne sont pas autorisées à avorter
La Cour Suprême des États-Unis a récemment décidé d’annuler le droit des femmes à avorter, après près d’un demi-siècle de protection pour ce droit. La décision est surprenante, car les États-Unis sont, aux yeux de tous, la démocratie la plus puissante du monde. Selon l’Institut Guttmacher, un groupe de recherche pro-choix (ou plutôt pro-avortement), 26 des 50 états américains, devraient agir immédiatement contre les cliniques d’avortement.
Selon le Center for Reproductive Rights, il existe 24 pays dans le monde où l’avortement est complètement interdit. En Europe, ce droit des femmes est interdit en Andorre et à Malte. Puis, au Salvador et au Honduras en Amérique centrale, au Sénégal et en Égypte, en Afrique; aux Philippines et au Laos, en Asie. Les statistiques montrent qu’environ 90 millions de femmes vivent dans des pays où l’avortement est totalement interdit.
Les activistes et les militants pro-avortement, dans beaucoup de ces pays, continuent à lutter pour assouplir ces restrictions. Les lois dures au Salvador, introduites en 1998 sous la pression de l’Église catholique, ont causé la mort de nombreuses femmes ayant secrètement avorté. Et ceux qui ont survécu et ont été capturées, ont été accusées de meurtre aggravé.
La sélection
Plus de 50 pays du monde autorisent l’avortement, uniquement lorsque la santé de la femme est à risque. Dans certains domaines, seule la santé physique est mentionnée, tandis que dans d’autres, la santé mentale est également incluse. Ces États comprennent la Libye, l’Iran, l’Indonésie, le Venezuela et le Nigeria. Dans certains de ces pays, l’avortement est autorisé pour les cas de viol, d’inceste ou d’anomalies fœtales.
Au Brésil, par exemple, l’avortement est illégal, sauf dans les cas de viol ou quand la vie de la femme est en danger. En janvier 2021, une interdiction presque totale de l’avortement a été introduite en Pologne… Ne permettant la procédure qu’en cas de viol, d’inceste ou lorsque la vie de la mère est en danger. L’interdiction a levé l’exception pour les cas d’anomalies fœtales, graves et irréversibles.
