Lorsque on mange au restaurant, il est de coutume de laisser un pourboire. C’est-à-dire une petite somme d’argent à ajouter au prix final du dîner, en récompense du service reçu. Dans différents pays du monde, y compris la France, le pourboire est un geste courtois. Alors que dans d’autres États, au contraire, il est considéré comme un geste offensif. Mais dans certains pays, le pourboire est même obligatoire. Au moment de payer la facture au restaurant, en effet, il est toujours important de connaître les coutumes locales, pour ne pas encourir de mauvaises apparences. En effet, le service n’est pas toujours compris dans le compte… Dans ce cas, le pourcentage est prédéterminé et contraignant. Il ne représente donc pas simplement un beau geste destiné à récompenser la prestation des serveurs de salle. Mais quelle est l’origine du pourboire?
Le geste de donner un pourboire lorsque on paie la facture (presque partout dans le monde) vient de France!
Donc, le pourboire est une petite somme d’argent qui l’on laisse généralement comme une récompense pour le service. Dans certains cas, le montant du pourboire correspond à un pourcentage précis du prix final à payer. En particulier, il est courant de donner un pourboire dans le secteur de la restauration et de l’hôtellerie.
Origine du pourboire
Le terme dérive du français ancien “manche” et il montrait justement la manche des vêtements. Ce mot semble remonter au Moyen Âge, quand les belles dames offraient à leurs chevaliers du cœur, pendant les tournois, une des manches de leurs vêtements. Il était un signe d’amour et de vœux pour la victoire. Le chevalier l’attachait à l’épaule de la cuirasse et la manche flottait au vent, comme un drapeau.
Par la suite, comme les serviteurs ne recevaient aucun salaire (à la place duquel ils recevaient la nourriture, le logement et un vêtement neuf par an)… Les patrons leur offraient une (misérable) compensation, pour pouvoir remplacer les manches lise de leurs vêtements.
Les manches?! Oui… En travaillant, cependant, jour après jour, les manches de la robe étaient inévitablement sujettes à une usure facile. Et étaient ainsi, les premières parties de la robe à s’user.
Pour cette raison, le maître donnait à ses serviteurs un “pourboire”, pour leur permettre d’acheter des manches de rechange.
L’utilisation du mot “pourboire” appartient à des temps plus modernes. Une fois l’ère de la servitude terminée, en effet, en France, l’utilisation du terme “manche” a été jugée inopportune.
Le pourboire dans le monde
Comme nous l’avons déjà souligné, il existe différentes coutumes populaires de cette pratique et elles changent, en fonction de l’endroit où vous vous trouvez. Pour éviter les gaffes inappropriées, il est donc très important de savoir comment le pourboire est considéré dans les différentes parties du monde.
En France et dans d’autres pays européens, par exemple, le pourboire est considéré comme un geste de courtoisie, à la discrétion des clients. Il n’y a donc aucune obligation de laisser un pourboire, mais il est bon de le laisser quand vous avez reçu un bon service.
Alors qu’en Grande-Bretagne, un pourboire de 10% est souvent directement inclus dans le compte. C’est ensuite au client, de vérifier si c’est le cas, afin de décider d’éventuelles intégrations.
Les États-Unis, le Canada et l’Australie, par contre, sont les pays où il est obligatoire de verser entre 10 et 20%, selon le degré de satisfaction.
Mais attention: il y a aussi des peuples qui n’aiment pas, comme les Islandais, les Chinois et surtout les Japonais, qui considèrent le pourboire, comme un manque de respect. En fait, le pourboire est une offense, car le bon service est considéré comme un devoir. Au Japon, les serveurs n’ont donc pas droit à un “extra”.
Curiosité
Aux États-Unis, il existe une catégorie particulière de travailleurs, les “Tipped workers“. Ces travailleurs, selon la définition du ministère américain du Travail, sont ceux qui reçoivent au moins 30 dollars par mois en pourboires. Ils ont un faible revenu minimum et la majeure partie de leur revenu (ou presque), est représentée par les “extras“, laissés par leurs clients.
En effet, pour les employeurs des “tipped workers”, il n’existe aucune obligation de garantir un salaire réel. Aux États-Unis d’Amérique, le pourboire doit correspondre à 15-20% du compte total.