Trouble banal mais ennuyeux, le hoquet affecte tout le monde tôt ou tard. C’est arrivé à tout le monde, parfois il passe tout de suite. On recourt souvent à des remèdes “de grand-mère”, comme boire de petites gorgées d’eau en retenant son souffle, inviter quelqu’un à nous effrayer, essayer d’éternuer. Mais pourquoi avons-nous le hoquet?
Le hoquet est un phénomène dû à des contractions répétées et involontaires du diaphragme. Le diaphragme est le muscle qui se contracte pendant l’inspiration et se détend pendant l’expiration. Le déclencheur est l’irritation du nerf phrénique, qui a pour tâche de contrôler les contractions du diaphragme. Si le nerf phrénique est irrité n’importe où, il peut se déclencher.
Le son typique “hic” se répète de manière rythmique et continue pendant plusieurs minutes. Il est dû à chaque contraction du diaphragme qui se termine par une brusque fermeture de la glotte. Cette dernière est la valve qui sépare l’appareil respiratoire de l’appareil digestif.
En plus du nerf phrénique, le hoquet implique également certaines parties du système nerveux. Les centres qui contrôlent la respiration et l’hypothalamus, une partie du cerveau non contrôlable par la volonté. C’est pourquoi le hoquet se manifeste soudainement.
Quand arrive le hoquet?
Souvent, la raison qui provoque le hoquet est inconnue. On a vu cependant que certaines situations typiques de la vie quotidienne peuvent plus facilement le provoquer:
- Dilatation de l’estomac, causée par l’ingestion rapide ou excessive de nourriture et de boissons.
- Brusques changements de température, comme passer de la chaleur au froid ou boire une boisson bouillante ou glacée.
- Consommation excessive d’alcool, ce qui peut endommager la muqueuse gastrique (le tissu de la muqueuse de l’estomac). Cela provoque une inflammation et, indirectement, irrite le diaphragme.
- Épisodes émotionnels: lorsque on est dans un état d’inconfort intense, on avale une quantité d’air plus élevée que la normale. Cela provoque directement l’irritation du diaphragme et donc l’apparition du hoquet.
Prévention et petits remèdes
Pour prévenir le hoquet, il existe des mesures utiles à prendre. Éviter une ingestion rapide d’aliments et de liquides, bien mâcher les aliments avant de les avaler, limiter la consommation d’alcool et éviter l’ingestion d’aliments trop chauds ou trop froids.
Certains remèdes simples peuvent être d’aspirer profondément et de retenir votre souffle, en restant en apnée pendant 10-25 secondes. Ça détend le diaphragme.
Il existe également d’autres remèdes:
- Avaler rapidement de l’eau par petites gorgées.
- Favoriser un éternuement.
- Avaler rapidement une cuillère à soupe de sucre.
- Prendre une cuillère à café de vinaigre ou de jus de citron pur, comprimer avec les ongles des index un point d’acupuncture situé à l’intérieur des oreillettes.
Curiosité: Un hoquet de record
L’attaque de hoquet la plus longue jamais enregistrée appartient à l’américain Charles Osborne. Le hoquet arriva en 1922 alors que, dans son domaine dans l’Iowa, il soulevait un cochon pour l’emmener à l’abattoir.
Le hoquet a continué, d’abord avec un rythme fou (40 sanglots par minute), puis plus lentement jusqu’en 1990. 68 ans, une vie entière, dans laquelle on estime 430 millions de sons de “hoquets”. On ne sait pas pourquoi le malheureux a cessé de sangloter. On sait seulement qu’un an après le dernier hoquet, Monsieur Osborne mourut à l’âge vénérable de 97 ans.