Un “grattage” dans la tête a toujours son pourquoi, même lorsque les pellicules ou les poux n’ont rien à voir avec cela. Il arrive spontanément, le grattage, même quand nous sommes un peu confus, ou quand des doutes nous assaillent. L’anxiété et le stress peuvent provoquer un peu de confusion, et il vient spontanément nous donner un petit grattage dans la tête. La science explique pourquoi nous le faisons et à quoi cela nous sert. Mais pourquoi se gratter la tête si on est confus?
Comme l’écrit Joe Navarro, psychologue expert en communication non verbale, dans son Dictionary of Body Language… Lorsque nous sommes stressés, notre cerveau a besoin d’un contact entre nos mains et notre corps (un contact rassurant). Nous masser les tempes, nous frotter le front ou nous gratter la tête sont donc des gestes, qui servent à nous calmer. Surtout en présence de stimuli limbiques négatifs, tels que la peur ou la nervosité.
Lorsque le problème concerne l’esprit, il est naturel que nos doigts commencent à effleurer la tête, où la pensée se concentre. On se masse les tempes et le front, et on se gratte la tête pour se calmer. Et en règle générale, ce contact se développe, en solitaire. Nous sommes stressés, et alors nous nous caressons le corps.
Il y a plus. En plus du confort, nous gratter peut nous offrir autre chose. Selon certains chercheurs, se gratter la tête pourrait même être un système de défense efficace. Oui. Et nous allons vous expliquer pourquoi.
Le commentaire des chercheurs
Se gratter pourrait aussi être un système de défense efficace. Autrement dit? Les scientifiques de l’Université de Portsmouth, au Royaume-Uni, en étudiant le comportement de 45 macaques rhésus (Macaca mulatta) ont remarqué que les animaux se grattaient plus, dans des moments de stress. Par exemple, devant des singes de la hiérarchie supérieure ou des étrangers menaçants.
De plus, les chercheurs ont également découvert que les singes qui se grattaient étaient moins susceptibles d’être attaqués. Selon l’étude publiée dans Scientific Reports, en effet, un agresseur peut renoncer à attaquer un individu visiblement stressé, le jugeant imprévisible ou inoffensif. L’assaut pourrait donc s’avérer trop risqué ou, au contraire, inutile.
Remarquant le mouvement convulsif des mains, l’agresseur perçoit instinctivement avoir affaire à un adversaire nerveux, pris de panique et sur qui il va là. D’où un changement automatique de stratégie. Donc, c’est officiel : se gratter la tête nous défend.
Curiosité sur la communication non verbale
L’un des aspects les plus importants et intéressants de la communication non verbale, concerne l’interprétation des signaux corporels. Surtout dans le domaine de la séduction, la question a pris des significations et des aspects purement psychologiques très importants. La façon dont vous vous placez avec un partenaire potentiel, fait l’objet de plus en plus d’études et de recherches, mais surtout nécessite une véritable préparation, pas tant pour changer l’essence même de l’individu, mais surtout pour interpréter tous ces gestes corporels, volontaires ou non, qui peuvent transmettre des messages non verbaux, mais tout aussi valables et indicatifs.
Par exemple, croiser les bras peut être un geste qui peut avoir différentes interprétations dans le cadre du langage para-verbal. Habituellement, s’il se manifeste dans un dialogue à deux personnes, et en particulier dans le domaine de la séduction, les bras croisés sont un geste de ferme et inflexible manifestation envers l’autre sujet. Ou, toujours selon la psychologie des comportements non verbaux, il pourrait simplement indiquer un geste de demande de protection ou de fort sentiment d’amour propre, naturellement lié ensuite à la façon dont les bras sont croisés.
Non seulement les mouvements des bras, mais aussi ceux des mains, des yeux, comme déjà dit les regards, le domaine du langage corporel appliqué à la séduction, a de très nombreux exemples.
