Un syndrome est un ensemble plus ou moins caractéristique de symptômes, qu’une personne manifeste à un moment donné et qui peuvent se référer à des causes de différents types. Il peut être l’expression d’une ou plusieurs maladies. Les syndromes psychiatriques décrits par la psychopathologie, sont nombreux, très différents les uns des autres et comportent des symptômes plutôt inhabituels. Bien que relativement rares dans la population, ces syndromes psychologiques ont inspiré (et se sont laissés inspirer) des films, des romans, des dictons entrés dans l’usage commun. Aujourd’hui, nous parlons d’une en particulier, qui semble être plus fréquente que ce que nous pensions… Qu’est-ce que la philophobie?
Quand on parle de philophobie, on entend une véritable peur liée à l’amour et à la pensée de s’engager avec quelqu’un. Il s’agit d’un véritable problème qui, en tant que tel, fait partie des phobies. Souvent sous-estimée ou non reconnue, ce syndrome peut rendre la vie de ceux qui en souffrent, vraiment difficile. Pour cette raison, il est très important d’apprendre à la reconnaître et, immédiatement après, à la traiter.
Philophobie: de la signification aux symptômes
Le terme vient du grec “filos” qui signifie amour, et de “phobie“, qui, comme nous le savons tous, décrit la peur ou l’anxiété liée à quelque chose.
Comme nous l’avons déjà mentionné, il s’agit donc d’une véritable phobie qui, en tant que telle, a des symptômes bien précis et qui peut être vraiment utile, d’apprendre à reconnaître.
Allant, donc, aux symptômes de la philophobie, ceux-ci sont très semblables à ceux éprouvés pour tout autre trouble analogue. On peut donc les résumer comme suit:
- Tachycardie
- Sensation de suffocation
- Nausée
- Vertige
- Transpiration excessive
- Troubles gastriques
- Vomi
- Diarrhée
Ceux-ci, dans le cas de la philophobie, sont symptômes qui ont tendance à se manifester même seulement à la pensée de se lier sentimentalement à quelqu’un. Dans d’autres cas, ils peuvent apparaître lorsque cela se produit et qu’on vive déjà, dans une relation de couple.
Il n’est pas rare que cette phobie ait tendance à apparaître le plus souvent à la Saint-Valentin… Dans lequel l’amour est prédominant, rappelant tout ce qu’il comporte, chez celui qui le craint.
Il s’agit donc d’une peur d’aimer et d’être aimé en même temps. Peur qui se manifeste avec le sentiment d’étouffement, surtout quand une éventuelle relation semble devenir toujours plus sérieuse et durable.
Ainsi, si d’un côté il y a des gens qui réussissent malgré tout à établir des relations, sauf se sentir mal quand elles deviennent plus importantes… D’autres évitent complètement les relations, au risque de sentiments. Des situations qui font mal également, parce que ceux qui les vivent, en réalité, rêvent d’une vie à deux. Mais il trouve impossible de la vivre, à cause des émotions contrastées et très fortes qu’il éprouve à son égard.
Comment faire face à la philophobie
Ce problème devrait d’abord être reconnu. Ce n’est qu’en prenant conscience, qu’il est possible de l’aborder correctement. La première chose à faire, est de remonter aux causes qui ont conduit à vivre avec la peur d’aimer.
Souvent, celles-ci sont liées à un événement traumatique particulier, ou à une série de micro-événements qui ont conditionné la vision de l’amour lui-même.
Il y a aussi des facteurs génétiques et environnementaux, qui devraient être pris en compte et qui peuvent augmenter le problème, en accentuant les symptômes.
Une personne qui s’est sentie abandonnée dans son enfance, par exemple, peut développer la peur d’aimer et de se sentir aimé. Cela arrive parce que le faire, pourrait conduire à une déception et, par conséquent, à un nouveau motif de souffrance.
Donc, pour résoudre ce problème, il est très utile de se tourner vers un psychothérapeute. De cette façon, en effet, il est possible d’étudier un plan d’action, qui soit lié aux causes qui ont conduit à la philophobie.
Qu’il s’agisse d’un parcours psychologique normal, d’un parcours plus profond menant à une enquête plus approfondie de soi-même, le résultat sera toujours positif.
Une fois le problème résolu et en suivant toutes les petites étapes nécessaires pour revenir à la normale, ceux qui souffrent de philophobie pourront en effet revenir à aimer et à se sentir aimés, sans avoir peur d’être malades et sans ressentir d’étouffement, d’anxiété ou d’autres symptômes négatifs. Tout cela, pour une vie relationnelle certainement meilleure et plus épanouie et saine que jamais.