La culture orientale diffère beaucoup de la culture occidentale, à plusieurs égards. En Occident, il y a une tendance à jeter des objets lorsqu’ils sont cassés, ou à essayer de les réparer sans laisser de traces visibles des dommages. Pour les Occidentaux, la rupture, les difficultés et les cicatrices ont une signification négative, qui ramènent à la douleur, à la honte et à l’échec. Nous n’avons pas l’habitude de considérer que les moments de crise et de douleur peuvent offrir de nouvelles opportunités de changement. Donc, en nous reliant au discours.. Savez-vous pourquoi les Japonais utilisent-ils l’or pour réparer des objets?
Pour les Japonais, chaque histoire, même douloureuse, est source de beauté et chaque cicatrice est fièrement montrée.
La théorie de l’imperfection
Selon la technique du Kintsugi, une blessure peut redonner vie à ce qui a été endommagé. Cela créera une nouvelle forme d’une histoire encore plus précieuse, à la fois esthétiquement et intérieurement. Chaque réparation, devient unique grâce au hasard avec lequel la céramique peut se briser et aux décorations irrégulières de l’or.
“Les fissures,
qui étaient des points fragiles à cacher,
sont mises en valeur avec de l’or”
Le Kintsugi n’est pas seulement une technique de restauration, mais a une forte valeur symbolique. Il représente la métaphore des fractures, des crises et des changements, auxquels l’individu rencontre au cours de sa vie.
L’idée est que, de l’imperfection et d’une blessure, naît une forme encore plus grande de perfection. La particularité de cette pratique réside dans le fait que du vase, on ne cache pas les fissures, mais au contraire, celles-ci se soulignent à travers l’or.
Le Kintsugi est une leçon de vie. Il nous enseigne à accepter et à accueillir nos blessures, au lieu de les enlever, à les transformer en forces. Elles sont le témoignage de notre passé, des épreuves que nous surmontons, de notre histoire et de ce que nous sommes.
La pratique du Kintsugi est comme une métaphore pour illustrer le processus psychothérapeutique.
Curiosités sur la culture japonaise
- Beaucoup de choses sont considérées comme offensives au Japon. Quelques exemples sont les effusions amoureuses en public, qui mange dans la rue et… qui se mouche le nez.
- Au contraire, ils considèrent comme normales des actions, qui sont pour nous tout à fait atypiques. Comme cracher (même en dehors des locaux et dans les transports en commun). Ils ont ensuite une haute considération de la sueur, qui est un signe d’engagement et de sacrifice.
- Jusqu’à il y a deux ans, danser en public, que ce soit dans les clubs ou dans la rue, après minuit, était illégal.
- Dans le Japon, il est très difficile de trouver des poubelles dans les rues. Et où jeter les ordures? À la maison.
- Contrairement aux poubelles, les distributeurs automatiques sont présents partout et peuvent fournir n’importe quoi. On estime qu’il y a plus de 5 millions de distributeurs automatiques dans tout le pays!
- Dans les magasins ou dans d’autres lieux publics, vous pouvez trouver des parapluies de courtoisie.
- Au Japon, il est juste et poli de donner n’importe quoi des deux mains, même lorsque vous faites des achats. C’est un signe de respect.
- Connaître son groupe sanguin peut être utile pour impressionner quelqu’un au Japon. Selon les Japonais, chaque groupe sanguin identifie un type de personnalité.