Certains creusent dans le sol pour enterrer la peur à la surface. Des milliers de kilomètres carrés de terriers éparpillés, à l’abri de la terreur atomique, des guerres et des épidémies. Ou pour se cacher… En fait, beaucoup des plus grands criminels du monde possédaient un bunker. La curiosité d’aujourd’hui est incroyable. Savez-vous qui a construit le bunker de Saddam Hussein?
L’architecte qui a construit le bunker de Saddam Hussein, est le neveu de la femme qui a réalisé celui d’Hitler.
Dans les années 80, Karl Bernd Esser a construit un bunker de plusieurs millions de dollars, à 30 mètres sous un immeuble de Bagdad. Le bunker de Mr Esser était énorme: 1800 mètres carrés, et pouvait résister à toute attaque. Les murs de trois mètres pouvaient supporter 300 degrés. Le bunker resterait intact même après les ondes de choc d’une bombe nucléaire comme celle d’Hiroshima.
Le bunker
Habituellement, les bunkers ne sont découverts et explorés que lorsque le dictateur tombe. C’est pourquoi, dans la liste des bunkers les plus célèbres du XXe siècle, il y a ceux de Kadhafi, Hitler et Saddam Hussein. On soupçonne de telles constructions en Corée du Nord, mais aucune invasion ne le prouve.
Le centre de commandement militaire de Saddam Hussein était situé dans un immense complexe souterrain. À 20 mètres sous terre, sous un immeuble de Bagdad, il fut conçu pour résister à une bombe atomique, qui explose à 200 mètres. Contrairement au claustrophobe d’Hitler, celui-ci contenait de grandes salles et avait des intérieurs très luxueux. Les bombes et les missiles américains, pendant l’invasion de l’Irak, ne réussirent pas à frapper le bunker.
Saddam Hussein utilisait ce refuge comme centre de commandement. Il a été conçu par Karl Bernd Esser, petit-fils d’un scientifique qui travailla, pour l’entreprise Boswau and Knauer, à la construction du bunker d’Hitler à Berlin.
Saddam Hussein fit construire de nombreux autres abris souterrains autour de l’Irak, par exemple près de sa ville natale, Tikrit. Il a été trouvé par l’armée américaine, ironiquement, dans une fosse près d’une ferme irakienne.
Curiosité: la mode des bunkers
Dans les années 60-70, ils “étaient à la mode”. Surtout aux États-Unis, dans les années de la crise des missiles de Cuba. Des années où la télévision américaine donnait des instructions sur “comment se défendre contre une attaque atomique“. Nous ne sommes pas à ce niveau, Mais la crainte d’une guerre impliquant des puissances nucléaires amène également de nombreux citoyens à prendre connaissance de la possibilité de construire un bunker dans leur jardin.
Et pour certains, l’instinct est de se préparer à s’enfermer dans des cellules inattaquables, selon les normes suisses. De la “porte beton” avec une épaisseur de 30 centimètres de béton, aux systèmes de ventilation blindés, contre les détonations nucléaires… Aux citernes d’eau de mille litres chacune, aux systèmes radio pour contact avec l’extérieur, lits avec matériaux ignifuges, bains spartiates et peintures murales spéciales.
Bien sûr, créer un bunker “maison” pourrait servir à surmonter l’attaque atomique et survivre quelques mois. Mais le “problème” est que, tôt ou tard, il faudrait en sortir et, qu’est-ce qui se trouve en dehors? En cas d’attaque atomique à grande échelle, destruction à part, l’environnement serait irrémédiablement contaminé par les radiations: air, nourriture, eau. Conditions dans lesquelles un homme pourrait vivre peu de temps.
