Malgré les clichés, les chèvres sont des animaux très intelligents qui possèdent de fortes capacités cognitives. Élevées depuis la préhistoire pour le lait, la viande et, chez certaines espèces et la fourrure. Les chèvres sont aussi connues pour leur sympathique cris, le bêlement. Mais les chèvres bêlent en dialecte, c’est vrai?
Oui! L’accent de leur bêlement varie selon la famille et le groupe auquel ils appartiennent. Selon une recherche de la Queen Mary University de Londres, les chèvres sont capables de moduler le bêlement. Ils sont également capables de le rendre semblable aux sons de leur famille et de leurs “amitiés” une semaine après leur naissance. Les chercheurs ont entendu quatre groupes de chèvres, tous frères ou demi-frères, en les enregistrant. Le premier enregistrement était à la fois quand, à une semaine de vie, ils restent cachés des prédateurs avec les frères. Le deuxième, quand ils étaient en différents groupe avec d’autres pairs après 5 semaines.
Évolution
Malgré le répertoire vocal imité, les accents des chèvres étaient similaires à ceux produits par des chèvres du même groupe. Et ils devenaient de plus en plus ressemblants avec le temps: cela signifie que les petits varient les tons selon l’environnement social. La possibilité de modifier les sons révèle un chemin possible dans l’évolution de la communication vocale humaine. Il suggère également que cette capacité est répandue chez les mammifères, plus qu’on ne le pensait.
Chèvres et curiosités
“Les chèvres bêlent en dialecte c’est vrai?” cet article nous a donné envie de parler encore des chèvres et des curiosités..
- Les chèvres sont attirées par les gens heureux. Comme les chiens, elles préfèrent interagir avec les gens souriants.
- La chèvre domestique ressemble au mouton, mais a une touffe sur le menton et est pourvue de cornes.
- La domestication des chèvres a lieu depuis 10000 ans, et c’est pour cette raison qu’elles sont capables de construire un véritable lien avec les humains.
- Sa gourmandise conduit la chèvre à chercher les aliments les plus appétissants. Ceci la porte, grâce à sa agilité, à parcourir des chemins escarpés pour se les procurer.
- Les besoins alimentaires d’une chèvre sont un dixième de ceux d’une vache, mais sa production de lait est, en proportion, supérieure.
